DISCOURS INTÉRIEUR NÉGATIF

  • Types de pensées négatives
  • Effets sur santé physique
  • Effets sur santé psychique
  • Comment mieux penser et mieux-être ?

Discours intérieur négatif

Se parler à soi-même consiste à utiliser des mots et des phrases dirigées exclusivement vers sa propre personne, que ce soit à haute voix ou simplement dans sa tête. C’est un processus habituel, normal, mais le risque de monologue négatif ou utilisé pour renforcer certaines idées irrationnelles (« je ne suis pas assez bon(ne) », « je ne suis pas à la hauteur », « je ne suis pas valable »…) est FORT.

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Les types de pensées négatives

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Le catastrophisme :
dialogue intérieur qui se produit lorsqu’on s’attend toujours au pire dans chaque situation.

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La polarisation :
elle consiste à voir les choses uniquement bonnes ou mauvaises, il n’y a pas de juste milieu dans ce genre de dialogue intérieur. Par exemple, le perfectionnisme pousse à éviter de faire certaines choses qu’on peut aimer, de peur qu’elles ne puissent pas être classées dans l’une de ces 2 catégories.
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Le filtre :
il consiste à ne voir que le mal, quelle que soit la situation. Dans ce cas, votre cerveau choisit de ne pas voir les côtés positifs de vos expériences. Le filtre rend toute situation bien pire qu’elle ne l’est et lorsque l’inquiétude de faire mal les choses arrive, nous avons des difficultés à y prendre du plaisir.

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La personnalisation :
elle se produit lorsque vous vous blâmez pour tout ce qui va mal. Il n’est pas nécessaire d’être dans une mauvaise situation pour que ce discours intérieur se produise.

Les effets négatifs sur la santé physique

La libération d’hormones telles que l’adrénaline et la norépinéphrine – qui déclenche la lutte ou la fuite – augmente lorsque le stress est combiné au discours négatif. Ces hormones circulent dans le sang et augmentent le niveau de cortisol (stress).

Si le niveau de cortisol est chroniquement élevé, cela peut conduire à la réduction du volume du cortex préfrontal gauche, zone du cerveau qui régule la réflexion positive affectant l’humeur, le contrôle du poids, la motivation et la santé cardiaque.

Les effets négatifs sur la santé psychique (distorsion cognitive)

Il nous arrive régulièrement de : généraliser, affirmer sans preuve, exagérer ou minimiser une situation. C’est-à-dire de penser ce qui se passe en l’interprétant. Or, les pensées subjectives sont la plupart du temps discordantes.

Il existe plusieurs types de distorsions cognitives :

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La pensée « tout ou rien » : penser de façon polarisée « tout ou rien », « noir ou blanc », « jamais ou toujours », « bon ou mauvais », quand cela ne correspond pas à la réalité.

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L’inférence arbitraire : tirer des conclusions hâtives (habituellement négatives à partir de peu d’évidences).

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La surgénéralisation : tirer une conclusion générale sur la base d’un seul ou de quelques incidents.

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L’abstraction sélective : ne porter attention qu’aux détails négatifs en excluant les détails positifs.

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La dramatisation (ou amplification) et la minimisation : donner un poids plus grand à un échec, une vulnérabilité ou une menace qu’à un succès, une force ou une opportunité ; s’attendre au pire alors qu’il est moins probable que d’autres possibilités ; vivre une situation comme intolérable alors qu’elle n’est qu’inconfortable.

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La personnalisation : penser à tort être responsable d’événements fâcheux hors de son contrôle.

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Le raisonnement émotionnel : l’utilisation prédominante d’un état émotionnel pour tirer des conclusions concernant soi-même, les autres ou des situations ; la croyance que les émotions correspondent à la réalité.

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Les croyances sur ce qui devrait être fait : des attentes surréalistes – par rapport à la situation – sur ce que l’on devrait faire ou ce que les autres devraient faire.

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L’étiquetage : limitation de la pensée due à l’utilisation d’une étiquette. Plutôt que de décrire le comportement spécifique, un qualificatif pose un jugement.

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Le blâme : tenir à tort les autres responsables de ses émotions ou au contraire, se blâmer pour celles des autres.

Comment mieux-penser et mieux-être ?

Examinons les pensées :

  • En posant des questions adaptées ;
  • En prenant le temps d’écoute des réponses qui surgissent ;
  • En utilisant des filtres pour saisir et comprendre que je ne suis pas cette croyance ;
  • En modelant la croyance pour s’en décoller et produire des idées et émotions nouvelles.

Il est ESSENTIEL de :

  1. Déterminer quelles réponses et postures émotionnelles douloureuses sont adoptées
  2. Clarifier la blessure mentale infligée (en laissant ce qui n’est pas encore accessible pour plus tard)
  3. S’accorder un accompagnement personnel où notre alliance thérapeutique et mon suivi produiront des effets, soyez en sûr(e).

Cela peut sembler une tâche insurmontable si on reste seul(e) dans nos impasses. Avec un soutien professionnel utile et adapté permettant d’adopter des pensées et des raisonnements moins stressants pour vous, retrouver mieux penser et mieux-être est possible !.

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