RÉGULATION PAR VERBALISATION

  • Trouver le bon interlocuteur.
  • Sortir du silence aggravant.
  • Trouver écho, dialogue.
  • Débusquer ce qui tyrannise.

La régulation émotionnelle et mentale par la verbalisation

Verbalisation

Dans les moments de vie où certaines dimensions nous dépassent et où les émotions s’enchevêtrent, obscurcissent l’esprit, éteignent des perspectives et rendent même la concentration et la respiration difficiles. Peur, anxiété, tristesse, rumination, confusion….

Par où commencer ?

Trouver le bon interlocuteur

Parce que tout le monde n’y est pas disposé, nous pouvons commettre des erreurs en recherchant le soutien de proches :

 

  • Un mot déplacé ou des conseils dont nous n’avons pas besoin, suffisent parfois malheureusement à aggraver encore le problème, et à aggraver l’humeur fracturée.
  • Certaines choses qui nous sont arrivées ou qui se déroulent sont telles que nous ne voulons pas les partager avec ces personnes chères.

L’ami et le thérapeute ont 2 places et 2 rôles complémentaires. On ne leur dit pas les mêmes choses.

Avec l’ami, c’est l’amitié et la confiance qui incitent à la parole. Pourtant, la parole n’est pas libre. Cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas sincère ou pas authentique ! Mais en réalité, elle est soumise à de multiples censures : crainte de décevoir, d’être trahi(e), jugé(e), regardé(e) différemment… De plus, les amis, si intuitifs ou sensibles soient-ils, ne sont pas formés à tout entendre. Les proches n’ont pas nécessairement la liberté intérieure, l’aisance nécessaire avec eux-mêmes pour établir un vrai dialogue, voir plus clair dans le brouillard des sentiments ou la confusion des croyances. Certains sujets sont trop douloureux ou délicats pour être abordés avec eux, c’est la honte, la culpabilité, la peur de mettre l’autre mal à l’aise qui prend le dessus.

Avec le thérapeute, c’est se confier autrement :

Déposer son soi-même, partager des souffrances intérieures, les pensées qui figent.

Pour régler certaines difficultés afin de traverser au mieux des moments difficiles ou des étapes de vie.

Parler à un thérapeute c’est s’offrir la possibilité de « se dire », de « s’entendre », dévoiler notre histoire, nos actes ou nos profonds ressentis.

Sortir du silence aggravant

La verbalisation est un processus de régulation qui va permettre :

  • D’exprimer et de clarifier les affects ;
  • D’identifier les croyances ;

→ Soulager le vécu intérieur et organiser les idées !

En parlant de ce qui est vécu et pensé, une prise de distance va s’opérer. Mettre des mots, c’est commencer à regarder son expérience et lui donner du sens.

La verbalisation permet de distinguer :

  • Les émotions réactives ;
  • Les sentiments parasites et dysfonctionnels (dont les déclencheurs et les causes sont à élucider) ;

→ Les pensées, croyances douloureuses qui s’y mêlent et qui maintiennent ou renforcent le mal-être si elles restent non identifiées !

La parole devient libératrice : des issues insoupçonnées peuvent apparaître. Les failles, les blessures, les attentes, les illusions, les contradictions sont identifiées et cela permet d’éviter bien des souffrances supplémentaires, des projections, des aveuglements et des erreurs.

Ce n’est pas seulement la verbalisation mais le fait d’être 2 qui permet de panser des blessures, d’assumer ses paradoxes, ses zones d’ombre, d’immaturité, autant que ses forces et ses désirs. La charge anxieuse des soucis, des difficultés et des épreuves est allégée.

Ma disponibilité humaine, intellectuelle, attentive et respectueuse permet de regarder de près comment vous ressentez et vivez, ce que cela vous fait penser, ce que vous craignez au fond.

Un écho, un dialogue

En soutien thérapeutique, la parole est adressée dans un cadre strictement confidentiel à une personne que l’on ne connaît pas dans le privé et qui est formée à l’écoute active et au dialogue, afin que ces derniers soient le plus fécond possible.

  • La liberté de parole est totale, elle n’est limitée que par la censure que la personne s’impose en raison de l’angoisse, de la culpabilité ou de l’émotion.
  • J’encourage la parole sans la forcer.
  • L’absence de liens – familiaux, amicaux, professionnels ou mondains – évite tout conflit d’intérêts. Grâce à ma déontologie, ma formation et mon propre travail sur moi-même, je peux tout écouter.

Cette configuration permet un niveau optimal de liberté et de soutien : sans solitude ni censure.

Dialogue

Débusquer vos pensées, règles et croyances tyranniques

Situées dans une sorte de discours intérieur évaluatif, formulé comme un commentaire sur soi, son comportement, les intentions des autres et sur le monde, elles concernent le soi, les autres et le monde.

Vous savez bien, ces pensées qui alimentent tristesse, culpabilité et désespoir, colère, amertume et d’autres émotions négatives.

→ Elles ont été mémorisées en lien avec des contextes et des comportements. Quand nous nous retrouvons dans ces contextes, ces pensées apparaissent automatiquement et s’accompagnent d’émotions négatives. Nous les subissons.

  • La mauvaise humeur pousse à penser négativement,
  • l’habitude d’être trop critique, le pessimisme
  • les expériences négatives du passé et la croyance que le passé se répète,
  • l’anxiété, l’inquiétude, la dépression.

→ Nous vivons nos vies et ne prêtons guère attention à nos pensées !. En fait, il est facile d’ignorer, de ne pas remarquer les pensées négatives qui sont enracinées dans notre esprit.

Toutefois, il est important de saisir ce dialogue intérieur négatif, de clarifier ces pensées afin de comprendre comment il affecte notre humeur et notre santé.

Pour aller mieux, il est important d’apprendre à les repérer afin de les réévaluer, les assouplir, les modifier et à en prendre de la distance.

 

  • Prenons conscience ensemble de votre manière de penser.
  • Gardez à l’esprit qu’il y a plusieurs façons de percevoir un événement.
  • Quand vous traversez un vécu dépressif, il y a un filtre négatif qui s’installe et vous avez automatiquement tendance à interpréter ce qui vous arrive d’une manière négative.
  • Les interprétations qu’on donne aux évènements ont un impact direct sur nos émotions et nos sentiments.

Avant d’entreprendre une “remise en forme” mentale ou de vivre selon des diktats effrénés du bien-être absolu proposés par notre société de consommation, le recentrage personnel pour aller mieux n’est pas insensé.

Explorons cette boucle infernale et développons ensemble l’ajustement personnel aux circonstances vécues !.

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